BRASSIDEL

BRASSIDEL (2017-2019)

Criblage d’une collection de brassicacées sauvages et cultivées afin d’identifier des sources de résistance à la mouche du chou Delia radicum pour les variétés de brassicacées légumières

Carte d'identité

Durée : 2017-2019
Organisme chef de file : INRA, IGEPP
Chef de projet : Anne Marie Cortesero, Université de Rennes 1
Partenaires :
    - UMR IGEPP (INRA /AgroCampus Ouest, Université de Rennes 1)
    - CTIFL
    - Stations d'expérimentation: CATE (29), Terre d’essais (22)
    - Union Française des Semenciers
Avec le soutien financier de l’ONEMA dans le cadre du plan Ecophyto II et du CASDAR.

Les Actions

Les cultures de choux sont sujettes à l’attaque d’un ravageur particulièrement problématique : la mouche du chou (Delia radicum). En effet, en l’absence de tout traitement phytosanitaire ou de protection physique des plants, l’attaque de ce ravageur sur les cultures de printemps peut entraîner une perte quasi-totale. Les traitements phytosanitaires utilisables contre ce ravageur sont actuellement extrêmement limités et il est urgent de trouver des solutions alternatives. Plusieurs pistes dont la protection biologique ou les cultures associées ont été explorées dans des projets antérieurs, sans donner de résultats vraiment mobilisables par les producteurs. La piste génétique a cependant été très peu étudiée. Le projet BRASSIDEL propose donc d’identifier et de mieux exploiter le potentiel du matériel végétal comme levier agronomique pour la protection des cultures de choux contre la mouche en production légumière intégrée.

BRASSIDEL s’appuie, entre autres, sur les résultats de deux projets labellisés « PIClég » : BRASSINE PBI-Pays et BIODIVLEG (2008-2013).

Brassidel comprend 5 actions :

Action 1 :

Une expérimentation préliminaire sera conduite par l’IGEPP afin de déterminer le protocole expérimental à mettre en oeuvre dans les actions suivantes. Cette expérimentation visera à déterminer le nombre d’oeufs à utiliser et le nombre de plantes minimal nécessaire pour les étapes de screening ultérieures. Elle permettra également de préciser les traits des plantes à caractériser et les périodes où ces caractérisations devront être faites. -

Action 2 :

Un premier screening sera réalisé au champ afin :
- de caractériser un grand nombre d’accessions vis-à-vis de leur résistance et/ou leur tolérance. Cette caractérisation intègrera à la fois la capacité d’antibiose des plantes et leur tolérance suite à une infestation.
- de mettre en évidence des contrastes suffisants entre ces accessions du point de vue des traits des plantes suite à une infestation artificielle.

Action 3 :

Confirmation des contrastes entre ces accessions du point de vue des traits des plantes,
Evaluation de l’impact sur la mortalité des larves et les traits d’histoire de vie des mouches,
Robustesse du lien entre biomarqueur(s) et résistance.

Action 4 :

Les accessions jugées les plus intéressantes seront infestées artificiellement et implantées au champ chez l’ensemble des partenaires. Cette action permettra de tester l’influence de l’environnement sur la résistance des plantes sélectionnées (interaction génotype/environnement) et sur les biomarqueurs identifiés.

Action 5 :

Un test de validation en conditions de production sera conduit dans les stations situées dans des zones à fort risque mouche du chou (Ouest de la France). Les accessions sélectionnées au cours des étapes précédentes seront implantées dans les conditions de culture classiques et soumises à une infestation naturelle de la mouche.

Date de modification : 14 novembre 2023 | Date de création : 16 janvier 2017 | Rédaction : GIS PIClég