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Deux thématiques principales seront développées dans le cadre de la convention 2017- 2027.

Thématique 1 - Approfondir les connaissances et concevoir des systèmes de culture à bas niveaux d’intrants à l’échelle de la parcelle.

Il s’agit en particulier :

• De poursuivre les travaux du GIS sur les connaissances et le fonctionnement de certains leviers agroécologiques,
• De définir et optimiser les conditions d’utilisation de ces leviers pour atteindre une bonne performance,
• D’assembler la diversité des leviers potentiels pour concevoir et mettre à l’épreuve des systèmes de culture plus robustes ou plus résilients, c’est-à-dire capables de résister aux perturbations climatiques ou biologiques et de maintenir ses performances économiques et environnementales sur le long terme.

Thématique 2 - Développer de nouvelles actions autour de la diversification et de l’organisation des systèmes à l’échelle des exploitations agricoles, des territoires et des filières légumières.

Tous les verrous pour la conception et la mise en pratique des systèmes agroécologiques ne peuvent pas être levés par des actions à la seule échelle de la parcelle. Il y a donc nécessité de pouvoir analyser les services fournis par une diversité de systèmes de production (méthodes et modes de production) et de produits, leurs interactions et leur coexistence à l’échelle des exploitations mais aussi de la filière et du territoire ;

Plusieurs thèmes ont été identifiés :

• Produire et évaluer des outils pour une gestion collective des bioagresseurs à l’échelle du paysage ;
• Utiliser la biodiversité, naturelle et cultivée, pour construire des systèmes agroécologiques plus robustes à l’échelle des exploitations et des territoires ;
• Lever les verrous techniques et organisationnels au changement de pratiques en intégrant les attentes et contraintes collectives des acteurs de la filière, en explorant la possibilité d’une couverture des risques ;
• Analyser la contribution des cultures légumières dans la dynamique des exploitations (atelier légume vs autres ateliers) et des territoires (services rendus par les cultures légumières, par exemple pour diversifier les rotations et les assolements) ; identifier les besoins d’accompagnement (techniques, économiques, sociaux) pour favoriser ces dynamiques.